« La cybersécurité est la responsabilité de tous les acteurs. Cependant celui qui sera attaqué le premier portera la responsabilité de la diffusion de l’attaque aux autres acteurs du processus BIM. »
Le BIM est un chamboulement pour le secteur de la construction. Mais il est également vecteur de changements sur les méthodes de travail, la gestion des risques et leur assurance.
Avec le BIM, il faut prendre en compte la transversalité. Le processus est collaboratif et demande de travailler avec une multitude d’acteurs, de métiers différents : maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux d’études, entreprises… Il est donc nécessaire de définir clairement les responsabilités de chacun, qui fait quoi, quand et comment, tout au long du projet.
La responsabilité des acteurs concerne également la gestion des données. Avec le BIM il y a énormément de données numériques qui sont partagées entre les différentes parties prenantes du projet et cela crée des zones de flou pour ce qui est de la responsabilité. Il faut que tout cela soit défini dès la naissance du projet.
Le BIM manager a un rôle majeur dans le dispositif et sa responsabilité peut être vite engagée puisqu’il est le chef d’orchestre de la donnée. « En tant qu’avocat, quand on recherchera les responsabilités, a estimé Maître Richard, on se demandera si le problème est lié ou pas au processus BIM. Si la réponse est oui, tout le monde cherchera à engager la responsabilité du BIM Manager. »
Il ne faut pas non plus négliger les enjeux concernant le traitement des données :
« La cybersécurité est la responsabilité de tous les acteurs. Cependant celui qui sera attaqué le premier portera la responsabilité de la diffusion de l’attaque aux autres acteurs du processus BIM. »
Ces sujets sont essentiels et encore en réflexion en termes de responsabilités.
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Source de l'article : construction21.org